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Je  peins ,oui je peins mais, je ne raconte rien, je ne  veux rien raconter, il n’y a rien à raconter. Je ne sais pas où la peinture me conduit mais elle m’y conduit jour après jour.

Peindre voilà tout.

Voir, tout est là, je peins pour essayer  de voir l’invisible.

Je peins pour le plaisir du papier qui attend le geste, je peins pour l’odeur des huiles, je peins pour l’alignement des pigments.

Je peins parce que j’ai aimé le silence d’un regard, je peins parce que les traces sur les murs invitent à la peinture, je  peins pour la beauté des arbres , je peins pour les paysages traversés.

Je peins parce qu’il le faut, simplement. 

Ne pas savoir où aller mais répondre à cette fulgurance qui vous transporte et qui dépasse l’individu.

Il est là le mystère de la peinture qui vous fait marcher dans l’inconnu et avoir le courage d’aller vers là où on ne sait pas encore.

Peindre parce que le cœur voit ce que les yeux ne perçoivent pas. 

Elle est  la beauté toute simple de ce rapport à la peinture parce que peindre c’est aussi simplement cela,  avoir le courage de regarder la toile blanche et d’accepter l’offrande du geste .

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